Dans les médias

Le public du Périscope pourra bientôt choisir le tarif qui lui convient le mieux. Cette nouvelle tarification, qui se décline en quatre options, entre en vigueur pour les spectacles de la saison 2024-2025.

Dans Nina ou la fragilité des mouettes empaillées, l’auteur franco-roumain reprend le trio au cœur de La mouette de Tchekhov. On y retrouve Nina (l’intense Mary-Lee Picknell) qui, 15 ans après s’être enfuie avec Boris (Jean-Sébastien Ouellette), revient chez Constantin (Marc-Antoine Marceau) en espérant trouver son amour intact.

Par Valérie Marcoux

Dans un bar karaoké miteux du Lac-à-la-Tortue, un étranger arrive, cueilli sur un sentier boisé par Bob, le plus fidèle client de l’établissement. D’entrée de jeu, quelque chose d’insolite plane dans l’atmosphère de ce lieu qui a l’air désaffecté. Une table est renversée, des journaux sont placardés sur le mur arrière du bâtiment, des chaises sont empilées pêle-mêle, un bric-à-brac d’objets s’amoncelle dans un coin, etc.

Par Hélène Laliberté

Dans la Bible — Genèse 19, verset 26 —, la femme de Loth est transformée en statue de sel pour avoir désobéi et regardé en arrière dans sa fuite, lors de la destruction de la ville de Sodome sous la colère de Dieu.

Cette femme, figure anonyme de l’Ancien Testament, sévèrement châtiée pour avoir osé défier le Tout-Puissant, se prénomme Édith dans le texte de l’auteur canadien Jordan Tannahill. Elle représente le pilier, le pivot central, la clé de voûte de cette œuvre percutante pour laquelle le dramaturge a notamment remporté, en 2018, le Prix littéraire du Gouverneur général, dans la catégorie théâtre de langue anglaise.

Par Hélène Laliberté

Dimanche à Sodome, du Canadien Jordan Tannahill, revisite la colère de Dieu et la destruction de Sodome et Gomorrhe. Le récit biblique, centré sur les figures masculines, sera relu cependant par la femme de Loth, à laquelle certaines versions n’accordent pas même un nom.

Les relectures féministes, légion sur nos planches depuis une dizaine d’années, ne suggèrent plus à elles seules l’originalité. Or, ce spectacle des Écornifleuses, qui relate la fuite du neveu d’Abraham et de sa femme, avant la transformation de celle-ci en statue de sel, se démarque en embrassant large, notamment en puisant aux mythes fondateurs occidentaux. Les choses, on le sent, sont ici prises à la racine.

Par Simon Lambert

Deux sœurs jumelles aussi dissemblables qu’indissociables vivent dans une modeste demeure au cœur d’une décharge publique à Tumbler Ridge en Colombie-Britannique.

Grace (Stéfanelle Auger), l’extravertie, est gérante du dépotoir et occasionnellement « pitoune de pancarte » pour le marchand d’armes de la petite municipalité. Sugar (Mélissa Merlo), la craintive, façonne des figurines et est recluse dans sa maison et ses vêtements depuis une dizaine d’années. Leur univers s’est construit sur la tombe de leurs parents, alias ses saintetés, décédés le jour du vingtième anniversaire des jumelles. Depuis cette tragédie, une sombre malédiction qui se répète chaque année, à la date de leur fête, semble s’être abattue sur leur destinée.

Par Hélène Laliberté