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Notre théâtre

Dans les médias

Périscope

7 février 2024

Trout Stanley : des ordures qui ont Ducharme

On trouve parfois des trésors au milieu des ordures. Et c’est exactement ce qui s’est passé mardi soir au Périscope lors de la première de Trout Stanley. Entourés de sacs poubelle, Stéfanelle Auger, Mélissa Merlo et Steve Jodoin ont donné vie à des personnages qui semblent tout droit sortis de la plume de Réjean Ducharme!

Par Valérie Marcoux

Périscope

7 février 2024

Trout Stanley - Une comédie déjantée abordant le sens de la vie

Trout – comme « truite » – Stanley. C’est le nom d’un homme qui s’est lié à jamais au destin des sœurs Ducharme après s’être introduit dans leur demeure en bordure d’une décharge à Tumbler Ridge, Colombie-Britannique, la veille de leur trentième anniversaire. Sauveur prophétique ou tueur en série ? Grace, la cowgirl fan du duo Heart, et Sugar, la recluse qui façonne des figurines, s’attacheront à ce mystérieux pèlerin en quête de vérité. Pour le meilleur et pour le pire…

Par Marie-Josée Boucher et Lise Breton

Périscope

6 février 2024

Le problème avec moi : De séduisants troubles scéniques

Lorsque Jean-François F. Lessard découvre le texte de la pièce de Larry Tremblay Le problème avec moi, il est séduit par ce personnage de Léo en butte à son alter ego. Il a l’intuition que cette étrange rencontre d’un homme et son double partageant une même passion pour le film Psychose pourrait aller plus loin : « ajouter d’autres Léo à ce duo », tel que le programme du spectacle le propose. Larry Tremblay est non seulement d’accord — lui qui a l’habitude qu’on démultiplie ses protagonistes, eux-mêmes souvent confrontés à d’inquiétantes dislocations — mais il suggère de lire aussi une de ses premières pièces, Le déclic du destin (1988), qui mettait déjà en scène ce personnage de Léo, professeur tranquille dont la vie bascule alors qu’il mangeait un éclair au chocolat et qu’il perd une dent ! Le protagoniste est alors confronté à la perte successive de parties de son corps sans que l’on sache bien s’il s’agit d’un rêve, d’un cauchemar ou d’une plongée dans le fantastique. Lessard décide donc de monter ces deux courtes pièces. Précisons que ce double programme avait déjà été créé par Omnibus en 2007 et qu’on avait pu le voir au Périscope (2009). Larry Tremblay y était l’un des interprètes.

Par Ludovic Fouquet

Périscope

6 février 2024

Un esprit étranger au corps ou un corps étranger à l'esprit?

En 1913, Marcel Proust fait paraître «Du côté de chez Swann». Dans ce roman, le protagoniste déguste une madeleine avec un thé au tilleul. L’odeur de cette madeleine le force à se souvenir de son enfance. Qu’est-ce qui serait arrivé si cette sucrerie avait été remplacée par un éclair au chocolat? Et si cette gâterie faisait tomber une de ses dents? Et si ce dernier perdait par la suite sa langue, et son index, et son cerveau, et… la raison ? Nous nous trouverions alors devant «Le problème avec moi» de Larry Tremblay! Jean-François F. Lessard dirige ces jours-ci une mise en scène de ce collage de textes avec la compagnie Entr’Actes au Théâtre Périscope, et ce, jusqu’au 27 janvier.

Par Guy-Philippe Côté

Périscope

6 février 2024

Quand l'identité s'effrite

Les spectateurs du théâtre Périscope auront droit non pas à une, mais à deux pièces du 16 au 27 janvier: Le déclic du destin et Le problème avec moi, à l’affiche dans un programme double.

Directeur général et artistique d’Entr’actes, Jean-François F. Lessard signe la mise en scène de ces œuvres écrites par Larry Tremblay à près de 20 ans d’écart, l’une en 1988 et l’autre en 2007.

«Les deux pièces mettent en scène le même personnage, explique Jean-François F. Lessard. Dans Le déclic du destin, on est dans un univers cauchemardesque, quelque part entre le rêve et la réalité. La pièce est en quelque sorte une métaphore de l’identité qui se fragmente et s’ouvre vers autre chose. C’est du Larry Tremblay: une dramaturgie ouverte qui permet au spectateur de faire sa propre interprétation.»

Par Matthieu Dessureault

Périscope

6 février 2024

L’Œil ou la résilience par la chair et l’art

Avec L’Œil, Rosalie Cournoyer nous plonge dans un huis clos féminin, où les questionnements sur l’art et le corps permettent d’aborder habilement plusieurs enjeux liés au désir, à la création, la sororité et la résilience.

Lorsque Camille débarque dans l’atelier de son peintre de père pour s’assurer qu’il est bien fermé après un malaise cardiaque, elle ne pense pas tomber sur Sophia, modèle de son père, en tenue de travail, c’est-à-dire complètement nue. Du malaise provoqué chez Camille par cette nudité va naître une confrontation entre les deux jeunes femmes, que tout semble opposer, à commencer par la définition même de l’artiste et de ce qu’est la création.

Par Pascaline Lamare