Périscope
Les spectateurs du théâtre Périscope auront droit non pas à une, mais à deux pièces du 16 au 27 janvier: Le déclic du destin et Le problème avec moi, à l’affiche dans un programme double.
Directeur général et artistique d’Entr’actes, Jean-François F. Lessard signe la mise en scène de ces œuvres écrites par Larry Tremblay à près de 20 ans d’écart, l’une en 1988 et l’autre en 2007.
«Les deux pièces mettent en scène le même personnage, explique Jean-François F. Lessard. Dans Le déclic du destin, on est dans un univers cauchemardesque, quelque part entre le rêve et la réalité. La pièce est en quelque sorte une métaphore de l’identité qui se fragmente et s’ouvre vers autre chose. C’est du Larry Tremblay: une dramaturgie ouverte qui permet au spectateur de faire sa propre interprétation.»
Par Matthieu Dessureault
Périscope
Avec L’Œil, Rosalie Cournoyer nous plonge dans un huis clos féminin, où les questionnements sur l’art et le corps permettent d’aborder habilement plusieurs enjeux liés au désir, à la création, la sororité et la résilience.
Lorsque Camille débarque dans l’atelier de son peintre de père pour s’assurer qu’il est bien fermé après un malaise cardiaque, elle ne pense pas tomber sur Sophia, modèle de son père, en tenue de travail, c’est-à-dire complètement nue. Du malaise provoqué chez Camille par cette nudité va naître une confrontation entre les deux jeunes femmes, que tout semble opposer, à commencer par la définition même de l’artiste et de ce qu’est la création.
Par Pascaline Lamare
Périscope
Pendant que les flocons se déposent tranquillement sur le bitume à l’extérieur et que le silence se fait dans la salle, de douces lumières viennent éclairer la silhouette de Sophia (Maureen Roberge). Telle une poupée de porcelaine brisée, elle tentera tout au long du spectacle de se reconstruire sous nos yeux, de laisser son corps s’exprimer afin de réparer les traumas du passé.
Par Camille Sainson, journaliste multiplateforme
Périscope
Après une première acclamée par la critique au Théâtre La Licorne en 2019, la pièce Madra est de retour au Théâtre Périscope jusqu’au 25 novembre.
Périscope
Suspense psychologique intimiste, Madra met en scène une famille mononucléaire ébranlée par un incident relativement anodin, mais qui aurait pu avoir de graves conséquences.
Périscope
Le public aura dû attendre plus de trois ans avant de pouvoir assister à Madra au Périscope. Il sera heureux d’avoir pris son mal en patience, tant ce thriller psychologique réussit habilement à nous plonger au cœur des angoisses maternelles contemporaines et nous invite à nous interroger sur la confiance que l’on accorde aux autres dès lors que l’on a mis au monde un enfant.