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Suspense psychologique intimiste, Madra met en scène une famille mononucléaire ébranlée par un incident relativement anodin, mais qui aurait pu avoir de graves conséquences.
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Le public aura dû attendre plus de trois ans avant de pouvoir assister à Madra au Périscope. Il sera heureux d’avoir pris son mal en patience, tant ce thriller psychologique réussit habilement à nous plonger au cœur des angoisses maternelles contemporaines et nous invite à nous interroger sur la confiance que l’on accorde aux autres dès lors que l’on a mis au monde un enfant.
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Sans sombrer dans le pathos, sans se complaire à jouer sur les cordes sensibles, sans exploiter les malaises, Merci d’être venus, présenté au Périscope par Le Complexe, parle de suicide.
C’est un monologue autobiographique, et non une fiction, que nous livre l’auteur Gabriel Morin. La situation : il y a une quinzaine d’années, son frère s’est enlevé la vie. Et Gabriel est resté là, avec sa colère et ses questionnements.
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Produite par le Théâtre À pleins poumons, une compagnie de création de Québec qui met en valeur la parole féminine, cette œuvre dramatique de Maude Bégin-Robitaille, mise en scène par Marie-Hélène Lalande, ne fait pas dans la dentelle. Tous les codes du genre y sont exploités avec efficacité pour générer une ambiance tendue, glauque et menaçante où la duplicité et la perfidie sont exacerbées par la colère et le désir de vengeance des protagonistes.
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Le texte original de Maude Bégin-Robitaille nous ramène à une époque où les femmes n’avaient pas pour habitude d’avoir leur mot à dire. Et pourtant, sur cette scène qui laisse le huis clos prendre toute son ampleur, nos personnages libèrent leur parole.
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Mais le classique duel sur la rue principale, où s’affrontent le bon et le méchant dans un ultime combat, s’est transformé en une confession collective dans une grange. La dualité bien-mal ne se polarise pas entre hommes et femmes, mais se diffuse plus insidieusement à travers la perception du pouvoir, peu importe son genre : le pouvoir absolu de Margot sur son ranch, le pouvoir absolu de la mairesse Simone sur son village, le pouvoir absolu du Général sur tout le territoire… ce dernier étant plus gourmand. La domination des truands sur les bonnes gens est celle de la force brute sur la vie. Dans ces conditions, la fin ne peut être que shakespearienne.